Si l’IA générative a déjà prouvé son potentiel avec des modèles comme ChatGPT ou Deepseek – dont j’ai parlé il y a quelques jours –, une autre réalité se dessine : celle des choix cruciaux que doivent faire les Directeurs des Systèmes d’Information (DSI). Entre pressions budgétaires, explosion des cas d’usage et incertitudes réglementaires, investir dans l’intelligence artificielle en 2025 est loin d’être un pari simple.
L’IA, un investissement incontournable pour les entreprises ?
Soyons clairs : en ce début d’année, pas une seule conférence IT ne se déroule sans que l’IA ne soit au centre des débats. OpenAI et ses concurrents inondent le marché de solutions toujours plus sophistiquées, Microsoft et Google misent tout sur l’intégration de l’IA dans leurs suites bureautiques, et les géants chinois accélèrent leur propre course technologique.
Mais pour les DSI, l’enjeu dépasse le simple fait de « suivre la tendance« . L’IA représente un coût non négligeable : entre l’achat d’infrastructures (GPU, cloud computing), la formation des équipes et les frais liés à la gouvernance des données, chaque décision doit être mûrement réfléchie.
Des promesses, mais aussi des contraintes
Les promesses sont alléchantes : automatisation des tâches chronophages, assistants IA améliorant la productivité des employés, algorithmes d’analyse de données ultra-performants… Mais derrière cet engouement, les DSI doivent aussi composer avec des réalités plus complexes :
- Quelle souveraineté pour les données ? Avec la montée des préoccupations autour de la confidentialité, stocker des données sensibles sur des infrastructures américaines ou chinoises pose question.
- Quel impact sur l’emploi ? Investir dans l’IA implique de repenser certains métiers et d’accompagner la montée en compétence des collaborateurs.
- Quel ROI ? Toutes les entreprises n’ont pas le même niveau de maturité digitale, et certaines solutions d’IA ne s’avèrent pas rentables à court terme.